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Paradis artificiel
Paradis artificiel
20 janvier 2007

Tournesoleil - Thomas

Après quelques années loin de son frère Angélique ressentit un manque de plus en plus important et décida de faire des recherches pour retrouver son frère, une partie d’elle-même. Elle se renseigna auprès des mairies, des souvenirs de sa grand-mère, du centre foyer des orphelins où Mathieu et elle avaient été accueillit. Elle suivit cette démarche durant quelques jours, mois, années… Ca devenait long et le manque s’accroissait, elle savait qu’elle se rapprochait de sa moitié, elle le savait. Cette attente pris fin dans un cimetière, devant une tombe au nom de Mathieu *, mort d’une maladie le 13 avril 2005. Angélique tomba à genou et pleura toutes les larmes de son corps. Elle s’en voulait : si elle avait commencé les recherche plus tôt, elle serait arriver à temps et l’aurait vu pétillant de vie. En effet, elle commença les recherches le 14 avril de la même année, le lendemain de la mort de son frère, alors que ce manque qu’elle ressentait s’accentuait.

A côté d’Angélique se tenait un homme mystérieux, dissimulé dans un long manteau noir. Il lui dit : Votre frère, avant qu’il ne tombe gravement malade et qu’il soit dans l’incapacité de bouger avait, lui aussi, entamé des recherches pour vous retrouver. Il avait même engagé, comme vous, un de mes collègues…

Angélique s’écroula et le remercia de son aide, en sanglotant. Elle sortit son porte feuille et paya le détective qui disparue dans la brume. Angélique, seule, passa la nuit allongée sur la tombe de son frère, une nuit pendant laquelle elle lui raconta tout ce qu’il s’était passé depuis leur séparation…

Après cette grave découverte, elle sombra dans une dépression. C’était un cercle vicieux qui l’a rendait de plus en plus mélancolique, avec ce manque impossible à combler. Le seul moyen trouvé pour oublier cette souffrance était de devenir streap-teeseuse. C’était les seuls moments où elle se dédoublait et ne pensait plus à ce trou, énorme, dans son âme.

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