Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Paradis artificiel
Paradis artificiel
6 janvier 2007

Tournesoleil - Thomas

Le lendemain matin, Angélique se réveilla et jeta un coup d’œil par la fenêtre, à côté de son lit. Le soleil était déjà haut dans le ciel. Encore une mauvaise journée qui s’annonce, pensa-t-elle. Sur ces mots, elle bondit, venant de se rappeler qu’un jeune homme avait passé la nuit chez elle. Elle sauta du lit, enfila rapidement ses vêtements et, surprise par une odeur alléchante de café chaud et de croissant, Angélique dévala les escaliers et se rendit dans la cuisine. Elle sursauta en apercevant François, assis à table.

Vous avez préparé le petit déjeuner ? lui demandât-elle.

     -   C’est la moindre des choses que je puisse faire pour vous remercier.

     -   Ah, merci…

Angélique était surprise par un tel acte. C’était bien la première fois que quelqu’un s’intéressait à elle pour autre chose que son corps.

François demanda alors : Excusez-moi, je ne me suis pas présenté hier. Je m’appelle François. Et vous ?

Elle avait l’esprit ailleurs et semblait mélancolique.

      -   Comment ?

-   Quel est votre prénom ?

      -   Je m’appelle Angélique…

-   C’est très jolie.

Un silence s’instaura, mais François l’interrogea : N’est t-il pas dangereux de recevoir chez sois un inconnu pour la nuit ?

    -   Vous savez, j’ai l’habitude …

    -   Comment ça ?

    -    Je ne sais pas si je devrais vous en parler, mais vous avez l’air d’être quelqu’un digne de confiance alors…

Angélique expliqua à François qu’elle travaillait certains soirs dans une boite de nuit peu recommandée et que, la plupart du temps et sans vraiment savoir comment, elle se réveillait à côté d’hommes dont elle ne connaissait même pas le prénom.

Je hais ma vie, se dit-t-elle alors qu’elle buvait son café.

François l’observait et se rendit compte que dans le monde, il y avait des gens dont la vie était beaucoup plus difficile que la sienne avant de mourir. Il était aussi étonné qu’Angélique se dévoile si facilement et pensa alors que c’était sûrement dû au fait qu’il soit un ange et qu’à présent, son âme était totalement pure.

Vous ne prennez pas de petit déjeuner ? questionna-t-elle. François répondit qu’il avait déjà mangé et s’aperçut soudain qu’un ange ne ressentait rien, ni soif, ni faim, ni douleur ou joie. Les anges étaient donc « neutres », ils n’avaient que leur conscience ; c’est ce qui les distinguaient des hommes.

Puis il se leva et en quittant la cuisine, chuchota qu’il était temps qu’il s’en aille. Angélique lui couru après, lui demandant s’il n’avait pas besoin d’aide pour retrouver son chemin mais il avait disparu dans un coup de vent avec, pour dernière phrase « On se reverra ! ». A cette idée, Angélique parti finir son petit déjeuner, pleine de joie.

Publicité
Commentaires
N
J'aime beaucoup votre petite histoire...<br /> Mais il y a un truc qui cloche, il l'a tutoie à un moment entre deux vouvoiement, ça fait bizarre =)<br /> voila bizoux..<br /> <br /> ça me fait penser à du Marc Levy..<br /> "sept jours pour une éternité"<br /> Avec une autre histoire, mais les anges...<br /> Très bien fait j'aime beaucoup..<br /> J'attends la suite avec impatience =)
Publicité